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* Commentaires de Singh Sahib Guru Tej Singh Khalsa du 24ème Paurī du Jap Jī Sāhib

24ème Paurī du Jap Jī Sāhib

de Guru Nānak

Commentaires de Singh Sahib Guru Tej Singh Khalsa

« Le 24ème Paurī perce toutes les limitations avec la force d’un éclair, si puissant qu’il affecte des générations: il a le pouvoir de tuer le malchance.”  – enseignements du Siri Singh Sahib Yogi Bhajan (1)

Le 24ème Paurī utilise le terme Ant Na, de façon répétée. Ant signifie fin. Na est la négation de Ant, signifiant sans fin, innombrables comme il est fréquemment traduit.

Dans ce Paurī, Guru Nānak s’émerveille devant l’immensité du Ek Ong Kār. Il explique qu’innombrables sont les louanges et les prières de Dieu, innombrables sont les travaux et les cadeaux de Dieu. Guru Nānak va nous expliquer que les pouvoirs de Dieu, Sa vision et Son écoute sont illimitées. Ici, le Guru donne les qualités du Ek Ong Kār pour que l’humain puisse saisir le sens de la qualité illimitée de Dieu. Guru Nānak nous dit que personne ne connaît les limites de Dieu et qu’il n’y a pas de mot qui puisse Le décrire car afin de Le connaître, on doit devenir aussi grand que ce qu’Il est. Cependant le nom de Dieu, le Nām est  plus élevé que le très haut, impliquant que le Nām est actuellement plus élevé que Dieu Lui-même. Ultimement, Guru Nānak dit seulement Dieu tout seul sait combien Il est grand, pourtant avec Son gentil regard Dieu offrent Ses cadeaux bienveillants.

Ainsi, le Guru nous avise que Ek Ong Kār est infini mais nous, humains n’avons pas la capacité de pleinement saisir cette immensité. Cependant, Nānak nous donne une façon d’atteindre cet état, au travers du Nām. Le Nām est plus élevé que le très haut, et ceux qui pratiquent le Nām peuvent atteindre cet état exalté. Le Guru met ça sur nous, les étudiants, pour faire le travail. Au Solstice d’été le 22 Juin 1989, le Siri Singh Sahib Yogi Bhajan dit cela à propos du 24ème Paurī:

« Quiconque parfait ces paroles, en chuchotant, en chantant, en s’en souvenant, aura une maîtrise des cinq Tattwas, des trois Gunas, et des 8 Chakras, des 10 corps et l’Infini. Je jure que c’est vrai.” (2)

Il a parlé intensivement de ce 24ème Paurī cet été là, spécialement au camp d’entraînement des femmes Khalsa, connu comme le Camp des Femmes. A ce Camp des Femmes le cours du 4 Juillet 1989, le jour de l’indépendance Américaine, il dit cela:   « Les explosions solaires affectent la femme et la lune croissante et décroissante affecte l’homme. Nous appelons cela la corruption et en discutons beaucoup dans la société. Actuellement c’est causé par une éruption solaire. Cela dépend de la taille des explosions, de quel côté du soleil elles sont, une femme peut traverser cela d’une façon très pesante. La seule partie malchanceuse de cela est que certaines tempêtes solaires affectent une certaine catégorie de femme si soudainement, si nettement, même si elle ne sait pas ce qu’elle est en train de traverser. Guru Nānak savait cela, et il en a parlé. Il mit un Paurī dans le Jap Jī pour donner de la force au mental pour faire face à tout ce qui est dans les étoiles. Il connaissait la tragédie que la femme traversait, la tragédie que traversait l’homme et il comprenait.

Savez-vous ce que Guru Nānak a fait? Il a utilisé le Naad, le Sirī Naad et a mis toutes les limites sur le soleil, la lune et les étoiles, la psyché individuelle, la psyché co-créative et la psyché qui projette. Il a étiré une grande main et a enveloppé tout cela. Cela vous donne la souveraineté. Cela vous garantie le bonheur. La plus grande chose que Guru Nānak ai faite pour l’humanité est d’avoir donné ce Paurī. Il coupe toute négativité, folie, douleur et malédiction dans la vie. Il brise tout dans la limité que cela peut vous affecter.

Le schéma rythmique du 24ème Paurī du Jap Jī et l’hymne national américain par coïncidence sont les mêmes. Un est le chant de l’Infini et l’autre le chant de la liberté et de la victoire. Alors ce que nous allons faire est de les mettre ensemble et faire le bal pour la liberté de la femme parce que le mouvement de la Grâce de Dieu pour les femmes en Amérique est une partie de nous.” (3)

Plus tard cet été là, le 8 Aout 1989 le Siri Singh Sahib Yogi Bhajan dit cela au sujet du 24ème Paurī:  » ‘Ant na siphatī kahaṉ na ant’…sont les mots de Nānak. cela vous donnera des pouvoirs infinis. Cela vous donnera la victoire, cela vous donnera une intelligence conquérante. C’est incroyable, les mêmes mots sont dans l’hymne national américain. Les mêmes mots sont dans ce Paurī de l’infini. Ligne par ligne. Pas une ligne est plus, pas une ligne est moins… vous n’êtes pas né libre. Vous êtes pour vivre libre. Et vous devez vivre libre jusqu’à l’infini. C’est pourquoi tous les mots et l’équilibre des mots et le rythme des mots sont exactement les mêmes tels qu’ils sont dans le Paurī de l’Infini chanté par Guru Nānak. Copiez juste la tonalité, copiez la note, voyez combien ils vont ensemble. Copiez le son.

Il est aussi appelé le ‘Paurī pratique’, n’importe quand vous avez besoin d’énergie et vous voulez la transférer dans de la matière – l’énergie peut être transférée dans la matière et la matière peut être transférée en énergie, c’est tout ce que c’est. Cela s’appelle la vie. Aussi quand vous voulez  de la maniabilité, de l’aide dans la vie, juste récitez ce Paurī, mentalement. Vous aurez un pas  d’avance sur ce que vous faites.

Ce sont des vibrations, ce sont des permutations et des combinaisons. Cela n’a pas à être considéré religieux et pas religieux… Le médicament n’est pas toujours amer. Certains médicaments sont doux aussi. Ce sont des outils que vous devez avoir ainsi les gens ne vous rendront pas fou. L’homme est un fou sans ses outils. Il n’y a pas de défense. La défense la plus forte est que votre mental doit vous servir et votre force mentale soit avec vous ainsi votre esprit peut venir à travers et votre corps peut se maintenir.

Tout ce qui vous arrête, est arrêté. ‘Ant’ signifie fin, la fin est sans fin. Cela vous donne l’immortalité. Le mortel devient immortel. Cela vous donne l’infini. Le fini devient infini.” (4)

 

Bibliographie

  1. Bhajan, The Aquarian Teacher, 80.

  2. The Teachings of Yogi Bhajan, June 22,1989.

  3. The Teachings of Yogi Bhajan, July 4, 1989.

  4. The Teachings of Yogi Bhajan, August 8, 1989.

* Commentaires de SS Siri Ved Kaur Khalsa du 23ème Pauri du Jap Ji Sahib

23ème Paurī du Jap Jī Sāhib

de Guru Nānak

Commentaires de SS Siri Ved Kaur Khalsa

« Le 23ème Paurī dissipe l’obscurité et élève le soi.”  – enseignements du Siri Singh Sahib Yogi Bhajan (1)

La Vraie Richesse

Le fidèle loue Dieu encore et encore, récitant des mantras, des prières et des hymnes. Nous essayons de comprendre Dieu avec une meilleure compréhension des Gurbāṉī, à travers la méditation, le service de dévotion, et la réflexion. Tout ceux qui chantent le Merveilleux Un, qui décrivent Dieu de façons tellement innombrables – avec toute la dévotion qui remplit leurs coeurs – combien est grande cette compréhension? Plusieurs millions d’âmes ont passé des milliers d’années à décrire Dieu. Qui l’a fait ainsi avec succès? En combien de temps le travail sera fait?

Une goutte d’eau peut-elle comprendre l’immense océan? Malgré les nombreux mots que nous utilisons, et dans n’importe quelle combinaison, nous sommes seulement capables d’exprimer ce que nous savons de notre propre expérience et perspective. Comment une fourmi peut-elle comprendre un éléphant? Un grain de sable sonder la rive? Une poussière fixer le soleil, comprendre la lumière qu’il reflète? Chaque scintillement de compréhension apporte un nouveau niveau d’émerveillement et une réalisation supplémentaire de l’incompréhensible étendue que nous cherchons à connaître.

La pluie tombe et forme des ruisseaux. Ces derniers deviennent des torrents, qui coulent vers de grands fleuves, et qui ultimement se déversent dans la mer. Aucun ne connaît sa destination, seulement qu’ils doivent couler et la chercher. Et, en ayant trouvé la mer, ils ne savent toujours pas son étendue, alors qu’ils ne sont plus un goutte de pluie, un ruisseau, un torrent ou une grande rivière. Cependant petits ou grands qu’ils puissent avoir été, quand ils fusionnent dans l’immense mer, cette identité n’existe plus.

Juste ainsi, les fourmis rampent. Les mendiants mendient. Les grands rois possèdent d’immenses empires et amassent des richesses et des trésors inimaginables. Toutes les innombrables incarnations des âmes, coulant dans la volonté du Divin, jouant leur rôles attribués, laissent ultimement ce monde derrière. Toute les richesses, la puissance, l’ego, et les possessions pour lesquelles avoir lutté et portées avec fierté, en vérité, n’ont aucune valeur ou signification.

Par exemple, un homme connu comme étant politiquement impitoyable qui a atteint beaucoup de puissance et de richesse dans sa vie, succombe d’un cancer. Pendant sa maladie il réalise cette vérité simple. Peu avant sa mort il écrivit “le vide spirituel au coeur de la société Américaine,” un vide qu’il n’avait pas identifié jusqu’à qu’il réalise sa propre mortalité. Il continua ainsi: “J’ai acquis plus de richesses, de pouvoir et de prestige que la plupart. Mais vous pouvez avoir tout ce que vous voulez et vous sentir encore vide… il m’a fallu une maladie mortelle pour me mettre les yeux dans les yeux avec la vérité…” (2).

Comment ce vide est-il rempli? Quelle est la vraie richesse?

Même avoir amassé la plus grande fortune, ou être le plus puissant dirigeant, le plus connu des artistes, ou le meilleur poète… ces choses n’ont même pas la valeur d’une fourmi comparé à celui qui est débordant spirituellement, quiconque réfléchit sur le Un merveilleux, dont le mental est accordé au voyage de la goutte de pluie, et est, dans la vie, immergé dans le nectar de la mer, submergé dans le flux cosmique, et ivre et noyé dans le nom de Dieu.

C’est ma compréhension du 23ème Paurī du Guru Nānak’s Jap Jī Sāhib. Je sais que le rôle que je joue dans cette vie est exactement parfait. Il n’y a pas de faute ou de déficience dans ma vie ou en moi-même et il n’y a pas de cause pour une perspective sombre ou pour sentir que je suis une victime des circonstances. Ce sentiment est la vraie Maya! Car, quand nous sommes accordé avec le flux et que nous souvenons du Nam, il n’y a pas de doute et il n’y a pas d’obscurité; seulement un sens élevé d’une abondance débordante, d’un état complet, et d’une unité avec le Flux. C’est la vraie Richesse!

Bibliographie

1. Bhajan, The Aquarian Teacher, 80.

2. Atwater, Lee, quoted by Hillary Rodham-Clinton in Living History, New York: Simon & Schuster, 2003, 160-161.

* Commentaires de SS Dr. Gurusangat Kaur Khalsa sur le 22ème Pauri du Jap Ji

22ème Paurī du Jap Jī Sāhib

de Guru Nānak

Commentaires de  SS Dr. Gurusangat Kaur Khalsa

 

« Le 22ème Paurī apporte la victoire dans les batailles légales. Il vous donne la stratégie.”- enseignements du Siri Singh Sahib Yogi Bhajan (1)

1.1

pātālā pātāl lakh āgāsā āgās.

Il y a des mondes infernaux sous des mondes infernaux, et des centaines de milliers de mondes paradisiaques au-dessus.

1.2

oṟak oṟak bhāl thakay vayd kahan ik vāt.

Les Védas disent que vous pouvez tous les chercher et les chercher encore, jusqu’à vous lasser.

1.3

sahas aṯhārah kahan kataybā asulū ik dhāt.

Les écritures disent qu’il y 18000 mots, mais en réalité, il n’y a qu’Un seul Univers.

1.4

laykhā ho-i ta likhī-ai laykhai ho-i viṉās.

Si vous essayez d’écrire un compte rendu de cela, vous serez sûrement fini vous-même avant de finir d’écrire.

1.5

nānak vaḏā ākhī-ai āpay jāṉai āp. ||22||

O Nānak, L’appelle Le Grand! Lui se connaît Lui-même. ||22||

Dans ce Paurī, Guru Nānak Dev Jī nous offre deux perspectives uniques. Commençons par la première dans laquelle il décrit l’immensité de la création et de l’Univers de Dieu. Sa poésie décrit une infinité de mondes et de mondes et au-dessus d’eux d’innombrables autres régions célestes, de vastes voûtes célestes. Cela peut paraître très peu innovant aujourd’hui, mais en réalisant que Guru Nānak a composé le Jap Jī quelque part entre la fin du 15ème siècle et le début du 16ème, cette idée devient vraiment révolutionnaire pour la science occidentale. N’oublions pas que jusqu’à la fin de 1500 la majorité des savants souscrivaient au modèle géocentrique d’Aristote dans lequel la terre était considérée comme le centre de l’univers et que tous les corps célestes tournaient autour d’elle. En 1616, l’inquisition déclara l’héliocentrisme de Galilé comme formellement hérétique.

De différentes façons, Guru Nānak Jī fut un avant-gardiste. Il a aussi anticipé ce qui prit des siècles d’études pour se révéler : la puissance de l’énergie cachée dans la matière et le parallèle entre les champs d’énergie et l’univers lui-même.

Guru Nānak n’a pas seulement décrit la dimension de notre Univers dans ce Paurī, mais il a aussi évoqué le fait que la matière et l’énergie sont des éléments intégraux de la réalité. Voyez ce que Carl sagan disait sur le Cosmos à ce sujet: “En lui (électron), organisés comme l’équivalent de galaxies et de petites structures, se trouve un nombre immense d’autres beaucoup plus petites particules élémentaires, qui sont elles-mêmes des univers à un autre niveau et ainsi de suite pour toujours – une régression infinie vers le bas, des univers dans des univers, cela sans fin. Et aussi vers le haut.” (2)

Guru Nānak décrit exactement cela dans sa phrase simple :: pātālā pātāl lakh āgāsā āgās!

Sa vérité simple, immense et éternelle!

1.1

pātālā pātāl lakh āgāsā āgās.

Il y a des mondes infernaux sous des mondes infernaux, et des centaines de milliers de mondes paradisiaques au-dessus.

Guru Nānak explique combien il est inutile d’essayer de compter les planètes et les parties célestes de l’Univers car Dieu crée sans cesse. Nous pouvons seulement parler de la grandeur de Dieu et ne rien faire d’autre.

Mais il y a une autre perspective unique dans ce Paurī,  Guru Nānak met aussi sa lumière sur une dichotomie humaine très familière qui apporte beaucoup de souffrance dans nos vies.

C’est une aversion classique pour l’obscurité et notre nature qui recherche passionnément la lumière. Il est dur pour nous humains de voir la lumière et l’ombre comme des parties entremêlées de la même réalité.

Nous souffrons quand les choses sont sombres et basses, et nous aimons quand les choses sont lumineuses et élevées. Le Siri Singh Sahib Yogi Bhajan Ji passa sa vie à nous enseigner à entraîner notre mental à voir ce paradoxe comme une condition naturelle de la vie sur cette planète, où la lumière et l’obscurité deviennent la condition essentielle du jeu de Dieu pour apporter l’apprentissage, la maturité émotionnelle et spirituelle et l’évolution dans la vie.

Non formés, notre mental subconscient et notre ego conspirent afin de prétendument nous défendre en utilisant les blessures des traumas et des douleurs passés pour nous faire courir au loin des difficultés et des circonstances difficiles, et nous mettre à la place de cela dans une course pour le plaisir immédiat et le confort. Il est indéniable cependant que, dans la rugosité réside le gommage nécessaire dont nous avons besoin pour obtenir une croissance émotionnelle et spirituelle lisse et claire, forte et régulière.

Dans ce Paurī, Guru Nānak transmet son message d’espoir et la réalité : même dans les mondes les plus obscures il y a des centaines de milliers de cieux ouverts au-dessus d’eux. Si vous regardez en bas vers l’obscurité, vous ne verrez seulement l’obscurité.

Regardez dans un sens à l’intérieur de ce point ombragé, vous aurez cela comme réalité.

Au lieu de cela, comme le Siri Singh Sahib Yogi Bhajan disait, si vous “élevez votre altitude vous obtiendrez une nouvelle attitude.” (3) Ainsi prenez en perspective cette condition obscure et vous vous trouverez la lumière ouverte se déversant dans les étendues des firmaments. Seulement alors votre réalité sera complète.

 

Bibliographie

  1. Bhajan, The Aquarian Teacher, 80.

  2. Sagan, Carl, Cosmos. (1980).

  3. The Teachings of Yogi Bhajan

* Commentaires de MMS Guruka Singh Khalsa sur le 21ème Pauri du Jap Ji

21e Paurī du Jap Jī Sāhib

de  Guru Nānak

Commentaires de MMS Guruka Singh Khalsa

« Le 21e Paurī  maintiendra votre statut, votre grâce et votre position.“  Enseignement du Siri Singh Sahib Yogi Bhajan (1)

Ce Paurī du Jap Jī Sāhib est le Paurī du “ce n’est pas ce que vous pensez que c’est” .

La pensée sous-jacente de Guru Nanak est que la dévotion du divin est un état continuel et interne. C’est un état d’être.

Guru Jī commence en disant que faire des choses que vous pensez être spirituelles ou que d’autres pensent qu’elles sont spirituelles, n’est pas la façon d’expérimenter le Un.

Puis il se réfère à ses précédents Paurīs, du 8e au 15e, concernant l’écoute profonde  (suṉi-ai) et l’abandon (manai) et réitère que pour s’éveiller à l’expérience estatique de ce lumineux secret à l’intérieur de toutes choses, la méditation profonde et une vie de complet abandon, en portant attention à la guidance divine constante, est la façon qui fonctionne. Le nettoyage quotidien intérieur du mental (sādhanā)  est requis pour maintenir cet état de conscience et d’abandon. Expérimenter la présence de l’infini dans toute chose est la source sans fin de la dévotion et de l’amour.

Guru Jī précise que le Un est au-delà du mental et ne peut-être connu par le mental et que même un homme sage et avisé ne peut le faire. L’infini est ineffable et quand l’inconnu devient connu notre vie devient une vie de dévotion qui honore le Divin.

Il finit le Paurī  avec une pensée qui a été exprimée de différentes façons dans tous les chemins spirituels : ”Celui qui revendique connaître chaque chose ne sera pas décoré dans le monde d’après. »

Le Tao Te Ching déclare cela ainsi : “celui qui parle ne sait pas, celui qui sait ne parle pas.“ (2)

Il n’y a pas d’honneur dans l’ego spirituel, l’honneur se trouve seulement dans les cœurs humbles.

Bibliographie

1. Bhajan, The Aquarian Teacher, 80.

2. Tao Te Ching.  Chapter 56, Verse 128.

* Commentaires de Ram Singh sur le 20ème Pauri du Jap Ji

20e Paurī du Jap Jī Sāhib

de Guru Nānak

Commentaires de Ram Singh Khalsa

« Quand les monstres vous pincent les talons, le 20e Paurī essuie au loin tous vos péchés. » – Enseignements du Siri Singh Sahib Yogi Bhajan (1)

« La séquence a une conséquence. Quand nous commençons une séquence, la conséquence sera là. Si vous ne voulez pas la conséquence, ne commencez pas la séquence.” ~ Le Siri Singh Sahib Yogi Bhajan. (2)

Une des principales expressions de la sagesse et de la clarté mentale est la capacité à percevoir les conséquences de nos pensées, de nos paroles et de nos actions, et agir (où se retenir d’agir) en accord avec cette perception. Le 20e Paurī du Jap Jī Sāhib nous donne une opportunité de méditer sur ce que l’on appelle samskâra:  les conséquences de nos activités mentales et physiques (en particulier ce que nous répétons) et leur empreinte dans la psyché.

Le Siri Singh Sahib Yogi Bhajan a beaucoup enseigné sur les habitudes et a expliqué combien il est important d’apprendre à changer nos habitudes. Ce qu’il a signifié par habitude ce n’est pas seulement nos habitudes comportementales (toutes les choses que je fais et que je continue de faire) mais aussi les croyances récurrentes (spécialement celles qui ne me soutiennent pas), les réactions conditionnées, les pensées routinières et les schémas émotionnels. Il a même défini la méditation comme “l’art de briser les habitudes“ (3). Mais d’où viennent nos habitudes? Où sont-elles installées en nous?

[Quand] l’émotion devient commotion et entre dans le mental subconscient alors il y a un problème. Alors vous avez un schéma, un style de vie. Et puis le schéma vous gouvernera. Ces commotions deviennent nos schémas, nous les appelons habitudes. D’abord nous créons une habitude, puis l’habitude nous crée. Il y a quasiment aucune personne qui n’est pas prise dans une habitude. Et il est très difficile de briser une habitude. S’il y a une mauvaise habitude, vous avez beaucoup de problèmes, la vie devient malheureuse .” ~ Le Siri Singh Sahib Yogi Bhajan. (3)

Le mental est une structure en multicouches. Ce que nous voyons ordinairement est pour la majeure partie à la surface de notre mental, ce que le Siri Singh Sahib Yogi Bhajan appelait le mental positif, et peut être aussi défini comme la “conscience ordinaire”. Mais la plupart de notre activité mentale se fait en dessous de la surface: comme un iceberg, la plupart du mental est en dessous du niveau de la mer. Cette partie en dessous de la conscience ordinaire est appelée subconscient. Le subconscient est certainement où les habitudes et les schémas sont enracinés, certains plus profondément que d’autres.

Il y a une forte interaction entre la surface – où les choses surviennent – et le subconscient. Peu importe ce qui arrive à la surface, cela provoque des émotions, des pensées et des impressions mentales, et si elles ne sont pas gérées ou traitées, elles doivent être stockées dans le subconscient juste comme nous avons tendance à stocker les vieilles choses à la cave au lieu de clairement décider si nous voulons les garder dans le salon ou nous en débarrasser. Maintenant que nous ne les voyons plus, nous pensons qu’elles ont disparu. Mais elles restent cependant actives et prennent beaucoup d’énergie et d’espace mental, polluant notre psyché, hantant nos vies. De telles névroses sont traditionnellement appelées les monstres ou les démons qui “pincent nos talons”.  Et en retour, elles auront un impact sur ce qui arrive à la surface –  comme des pommes de terre pourries à la cave sentiront éventuellement dans le salon!  Et alors que très peu de gens prendront cela comme un signe qu’il est temps de nettoyer le niveau inférieur, la plupart des gens, pour de nombreuses raisons ( la peur, la paresse, l’ignorance) essaieront d’isoler un peu plus le niveau inférieur de la surface pour ainsi pouvoir essayer d’ignorer ce qui se passe en dessous. Mais cela arrive dans leur propre maison, dans leur propre espace mental, et cette corruption peut même attaquer les fondations du bâtiment: le Siri Singh Sahib Yogi Bhajan disait  « Dieu, quand il commence à décharger dans l’inconscient alors tu l’as eu (4). »

kar kar karaṉā likh lai jāh(u).

Les actions que nous faisons et faisons encore finissent par “écrire” quelque chose.

Le mot likh signifie écrire et sa traduction originale est “graver” (probablement parce qu’avant d’écrire avec de l’encre et du papier, nos ancêtres gravaient des tablettes d’argile) ou “tailler”: notre mental et les activités physiques répétées encore et encore, laissent des rainures et des schémas dans notre mental subconscient, et bientôt nous avons très peu de choix si ce n’est de suivre ces rainures, vie après vie, même si nous savons qu’elles nous mènent au désastre.

āpay bīj āpay hī khāh(u).

De la graine (que nous plantons) nous devront manger (les fruits).

Peu importe la graine (bīj)  que nous plantons, vertu ou négativité, bonheur ou misère, nous aurons à manger leurs fruits. En d’autres mots, ce qui arrive dans nos vies est le fruit de ce que nous avons installé dans notre subconscient.

C’est pourquoi ce Paurī  commence avec la purification, avec le nettoyage. D’abord vient la pollution la plus superficielle, celle qui est facilement nettoyée:

Quand les mains, les pieds et le corps sont sales, l’eau peut laver la saleté.

Puis vient une pollution plus sérieuse et nous avons besoin de plus que de l’eau pour nous en débarrasser:  Quand les vêtements sont tachés par l’urine vous avez besoin de savon pour les laver. Mais il est beaucoup plus difficile de se débarrasser de la pollution mentale.  Quand l’intellect, la structure du mental, est corrompu par les méfaits, les erreurs, les émotions négatives, les pensées avilissantes ou les actions destructrices, alors nous avons besoin d’un autre type de purification: aimer le Nam, l’identité spirituelle, le divin infini que nous vibrons consciemment et au quotidien dans nos vies. L’amour du Nam n’est pas comme le savon, l’idée ici n’est pas juste de chasser au loin la pollution mentale. Nettoyer n’est pas suffisant, nous devons installer quelque chose de si grand, de si essentiel, de si ultime, qu’il ne laisse d’espace à aucun parasite, à aucune corruption. Guru Nanak nous invite à planter et à nourrir une autre sorte de graine dans notre subconscient:  la graine du Nam. C’est la graine du Soi Véritable que nous sommes déjà et qui grandira comme un arbre grand et royal, avec les fruits dorés du bonheur et de l’accomplissement. C’est pourquoi cette répétition intérieure et silencieuse de Sat Nam est appelée bij mantra:  le mantra qui plante la graine du Soi véritable à l’intérieur du mental.  Et en Kundalini Yoga nous apprenons à planter, respiration après respiration: inspire méditant sur Sat, expire sur Nam. Sat Nam!

Bibliographie

1. Bhajan, The Aquarian Teacher, 80.

2. The Teachings of Yogi Bhajan, April 9, 2001.

3. The Teachings of Yogi Bhajan, February 21, 1978.

4.The Teachings of Yogi Bhajan, July 23, 1996.

* Commentaires de Snatam Kaur sur le 19ème Pauri du Jap Ji

19e Paurī  du Jap Jī Sāhib

par Guru Nānak

Réflexion de SS Snatam Kaur Khalsa

 » Le 19e Paurī  apporte une connaissance,  une inspiration et une révélation universelle. » – enseignements du Siri Singh Sahib Yogi Bhajan (1)

 » Si vous pouvez comprendre ces 3 Paurīs,  vous pouvez comprendre tout sur la vie, Dieu et le Soi.  Le premier Guru a donné l’état mental positif puis le négatif et puis la solution. L’état mental positif est le 17e Paurī.  L’état mental négatif est le 18e Paurī.  La solution est le 19e Paurī. »  Le Siri Singh Sahib, Yogi Bhajan(2)

Ce Paurī est à propos de la divinité et de toute la création se manifestant à partir du son.

jaytā kītā taytā nā-u.

L’univers créé est la manifestation de Ton Nom

Guru Nānak  nous dit que le nom de Dieu est la vibration qui a créé toutes choses.  Nous existons grâce au son!  Nous sommes une manifestation du son et un exemple vivant et respirant des ondes sonores mouvantes.  Quand nous réalisons cette relation nous pouvons changer nos vies. Juste comme un cuisinier décide d’ajouter un petit peu de sel dans une marmite de soupe pour changer son goût,  nous pouvons ajouter de petites phrases ici et là pour changer la fréquence de nos vies.  Combien nous pouvons complètement chaner nos vies en changeant notre façon de parler. Le choix nous appartient car nous avons le pouvoir du verbe.

akharā sir sanjog vakhāṉ.

Du verbe, vient la destinée, écrite sur notre front

À travers nos paroles exprimées nous créons nos vies et nos environnements, mot après mot, nous colorons l’expérience.  Avec chaque parole dite l’âme écoute, et est tenue de suivre à travers une forme ou une autre par la commande de cette parole dite.  Quand nos paroles sont pleines de peur, de calomnies, de promesses creuses nous créons ces énergies pour notre âme l’expérience du jour.  C’est la promesse de la parole dite.

L’idée de réciter le Jap Ji et d’autres Banis sacrés ( Les Chants du Guru), c’est de nous amener dans la vibration du Guru à travers les paroles du Guru. Une fois dans cette vibration du Guru, le Guru a donné une promesse d’élever l’être humain.

Nous entrons dans un contrat avec le Guru, et le Guru tient promesse. Les résultats peuvent ne pas être immédiat mais ils sont complètement au bon moment.  C’est un changement dans la conscience qui a à faire avec le karma ( les actions passées que nous avons à travailler à travers cette vie), par nos propres efforts et par la grâce du Guru.

Comment arrivons-nous dans cet univers du son avec une conscience appliquée?  Comment pouvons-nous être victorieux? Quand nous voyons l’énergie créatrice de l’univers, le kudarat, celui qui fait.  Un flux qui est unique, beau et qui ne peut être décrit. Cependant nous nous y abandonnons et nous le décrivons. Cet acte d’essayer de le décrire vient de la volonté du Divin.  Qui d’autre pourrait nous planifier une telle tâche Infinie?  Une fois abandonné à l’infini nous pouvons lâcher nos peurs et nos soucis et vivre dans un état d’amour qui a toujours été le nôtre. Maintenant nous sommes confirmés.  Nous appelons les expériences que l’âme attend, et nous appelons dans ce flux de l’univers pour la délivrer dans une pleine beauté et la grâce telle qu’est la volonté du divin. Et finalement nous nous inclinons, nous nous abandonnons et nous reconnaissons le Un comme celui qui fait, nous appelons cette sensation que nous ressentons venant de celui qui fait Salamat ou la paix. À partir de cet appel, de cette appellation, de ce son, la paix est nôtre pour toujours.

Bibliographie

1. Bhajan, The Aquarian Teacher, 80.

2. The Teachings of Yogi Bhajan, July 11, 1982.



* Commentaires de Snatam Kaur sur le 18ème Pauri du Jap Ji

18ème Pauri du Jap Ji Sahib
de Guru Nanak
Réflexions de SS Snatam Kaur Khalsa


« Le dix-huitième Pauri combat la folie, les sentiments profonds d’infériorité, et l’attitude d’auto-destruction. » – enseignements du Siri Singh Sahib Yogi Bhajan (1)

 “Si vous pouvez Comprendre ces pauris, vous pouvez comprendre tout à propos de la vie Dieu et le soi.  D’abord le Guru à donner un état mental positif, puis le négatif et ensuite la solution.  L’état mental positif est le 17e Pauri.  L’état mental négatif est le 18e Pauri. la solution est le 19e Pauri.” Le Siri Singh Sahib, Yogi Bhajan. (2)

 Qu’est-ce que que le mental négatif?  Dans la science du Kundalini Yoga nous apprenons que le mental négatif calcule les risques,  il regarde tous les effets négatifs  d’un possible choix,  et il est conscient de toutes les énergies négatives en jeu.  Quand devient-il incontrôlable?  Quand nous nous perdons dans les analyses et quand nous arrivons au point où nous sommes paralysé.  Dans un état de maîtrise nous comprenons comment nous aligner avec les actions qui sont totalement au service de Dieu et du Guru. De cette façon un mental négatif ou une analyse négative devient plutôt aidant.

 Voici quelques énergies négatives de l’univers que nous reconnaissons dans ce Pauri.

murakh: Fous

chor: voleurs

harāmakhor: escrocs

galavaḏh: coupeurs de gorge

kamāh(i): tueurs impitoyables

kuṟi-ār: Menteurs

 Guru Nanak nous donne les images négatives les plus inimaginables!  c’est comme un artiste qui crée une peinture en canevas et la recouvre avec une épaisse couche sombre. Avec cette couche sombre nous pouvons créer un contraste. Il a créé l’environnement afin que la vérité prévale.

 Quand je lis ce Pauri, il a quelques effets sur moi.  Le premier est un sentiment de soulagement  que je ne fais pas si mal après tout. Au moins je ne suis pas un tueur impitoyable un égorgeur où un escroc!

 Les choses semblent élevées!  Et puis il y a l’autre facette.  il y a une reconnaissance où je peux apporter de l’amélioration, où il y a des moments sombres et des choix imparfaits. C’est en fait dans cette reconnaissance et cette prise de responsabilité pour nos actions que nous pouvons définir un nouveau chemin pour nous-mêmes.

 Le point d’équilibre au milieu de cette énergie est quelque chose que nous avons appris dans les écritures de Guru Nanak.  Dans ce Pauri  Guru Nanak établi son humilité en relation avec le Divin.

   vāri-ā na jāvā ayk vār.
 Je ne peux même pas être un sacrifice pour toi.
 
 Cette ligne apparaît au 16e 17e 18e et 19e Pauris.  Au milieu de toutes ces énergies positives et négatives de l’univers Guru Nanak a trouvé le chemin neutre,  un abandon total à l’être Un, mon interprétation du mot “sacrifice” ici.  Dans cette tâche,  il nous a montré un endroit d’humilité.  c’est une belle leçon.  Pour moi dans ma vie,  cela signifie que je peux reconnaître mes faiblesses et avoir la volonté de grandir.  Si je tombe j’ai juste le grand privilège d’atteindre le fond de qui je suis. J’ai découvert que le fond est en fait aussi important que le sommet. Une fleur de lotus qui commence dans la boue,  nous grandissons dans l’eau, et nous fleurissons dans la lumière du soleil alors que nos énergies les plus élevées atteignent le ciel. Nous sommes les deux.  Mais si souvent nous nous perdons nous-mêmes dans les pétales de la fleur et la lumière du soleil, ou nous nous perdons dans la boue en dessous.  Quand nous reconnaissons le sommet et le fond de qui nous sommes en étant dans un état complet d’humilité au Divin comme Guru Nanak nous a montré,  nous avons la capacité de vivre en conscience.

Bibliographie
1. Bhajan, The Aquarian Teacher, 80.

2. The Teachings of Yogi Bhajan, July 11, 1982.

* Commentaires de Snatam Kaur sur le 17ème Pauri du Jap Ji

17e Paurī du Jap Jī Sāhib

de Guru Nānak

Réflexions de SS Snatam Kaur Khalsa

« Le 17e Paurī Apporte la liberté et la résurrection. » – Enseignements du Siri Singh Sahib Yogi Bhajan (1)

« Si vous pouvez comprendre ces 3 Paurīs,  vous pouvez comprendre tout à propos de la vie de Dieu et du soi.  D’abord le Guru donne l’état mental positif puis le négatif et puis la solution. L’état mental positif et le 17e Paurī. L’état mental négatif et le 18e Paurī. La solution est le 19e Paurī. »  Le Siri Singh Sahib, Yogi Bhajan(2)

Il y a des moments clés dans le Jap Jī  quand nous changeons de vitesse dans un état particulier de conscience. Le début du 17e Paurī est un de ces moments et il y a un schéma énergétique particulier dont nous faisons l’expérience tout au long du 19e Paurī. Le mot Gurmukhi qui nous ancre dans cette nouvelle expérience est asankh. Il signifie innombrables. Il n’y a aucune façon de le mesurer. C’est au-delà de la compréhension. C’est infini. Je trouve cela aidant de réciter ces Paurīs qui ancre ma conscience dans le verbe et qui permet à mon mental de se libérer de sa façon normale d’opérer. Dans ce royaume dans lequel Guru Nanak nous amène, ce royaume de Sach Khanḏ ou la véritable maison, nous sommes dans l’état infinie du Un. Alors que vous récitez le mot asankh, vous pouvez projeter énergétiquement votre mental et votre être entier dans cette infinie compréhension du Cosmos. Cependant sans que nous ayons quoique ce soit à faire du tout je crois que le verbe lui-même a un effet énergétique. Le son de cela est un petit peu comme une pierre jetée dans un bassin rempli d’eau. Bien que l’effet du verbe nous amène dans un état de conscience cosmique, les mécanismes réels et le son du verbe nous y ancrent.

Dans le 17e Paurī Nous reconnaissons les bénédictions innombrables de l’univers. Nous y portons notre conscience une après l’autre. Il y a d’innombrables méditations, d’innombrables amours, d’innombrables services d’adoration… et cela va ainsi de suite.  Je vous encourage à regarder la signification et de ressentir l’essence de chacun. De cette façon il nous est donné l’opportunité de ressentir nos alliés énergétiques. Dans la nature universelle de Guru Nanak nous pouvons aller au-delà de notre chemin spirituel particulier et nous harmoniser au différents chemins spirituels, les différents efforts incroyables de dévotion sur cette planète. Voici ici quelques mots traduits pour votre référence.

jap: méditations

bhā-u: Amour

pujā: Service d’adoration

bhagat: dévots

dātār: Donneurs

sur: Guerriers héroïques

Dans ce Paurī, Nous sommes connectés avec cette énergie vraiment très positive sur la planète qui est à l’extérieur de nous mais qui est aussi à l’intérieur. Reconnaissons en nous toutes ces caractéristiques positives. Puis faisons un pas plus loin et regardons les schémas d’énergie du mental. Quand nous entrons dans un état positif du mental nous ne sommes plus limités nous sommes libres et nous pouvons voir toutes les possibilités.  Pour faire cela il est nécessaire d’avoir une bonne estime de soi et un caractère fort, c’est un élément important dans l’expansion et la croissance personnelle. C’est dire “oui!” à la vie. Cependant si ce n’est pas un état équilibré nous pouvons commencer à dire oui à des choses qui n’ont jamais été vraiment pour nous en premier lieu et alors nous expérimentons le “burn out”. Continuez dans votre voyage avec le Jap Ji,  Guru Nanak nous donne le 18e Pauri pour nous équilibrer et finalement le 19e Pauri  pour nous montrer le chemin.

 

Bibliographie

1. Bhajan, The Aquarian Teacher, 80.

2. The Teachings of Yogi Bhajan, July 11, 1982.

 

 

* 2016 par Shiv Charan Singh

2016 = 9 : les significations et les implications
Le voyage semblant impossible du conflit, du trouble, de la peur, du trauma, vers la paix.

La concentration sera sur la transparence et la sensibilisation vers le subtil et l’essentiel. La vraie signification et l’essence derrière tout ce que nous percevons et dans toutes nos communications.
Cela appelle à:
* La clarté et la conscience: pour déchiffrer ce qui est ambigu et vague.
* L’intrépidité et la responsabilité: pour prendre une position, pour représenter (ou se tenir pour) et parler pour l’essence subtile.
* Un sentiment pour la beauté simple et cachée et la sensibilité pour le mouvement et les moments de grâce.
* La force de faire face aux défis qui requièrent de la tolérance outre mesure.

Les luttes incluront l’équilibre entre une intention essentielle et le status quo des structures traditionnelles. Aussi bien entre les efforts individuels aléatoires que le travail mental collectif avec l’intelligence appliquée. La conscience intuitive (anticipative) a besoin de faire la différence.
Le Corps Subtil peut être assimilée au Monde de l’Âme. Cela a appelé l’humanité plus fort et plus fort, année après année.
Puisse cette année 2016 amener le Monde de l’Âme à la clarté
Puissions nous diriger et porter notre attention vers le Monde de l’Âme
Puissions nous vivre et façonner nos vies en relation au Monde de l’Âme
Puisse le Monde de l’Âme nous bénir avec ses trésors.

C’est une année pour faire un pas de côté et faire de la place pour la plus jeune génération. Par exemple Guru Tegh Bahadur, le 9ème Guru Sikh, était guidé vers sa destiné par son propre fils de 8 ans; alors écouter la jeune génération – ils voient et savent des choses que la génération précédente peut-être pas.
Yogi Bhajan qui mentionnait souvent comment méditer sur Sat Naam aurait mené éventuellement vers l’état de réalisation tel qu’il est exprimé au travers Wade Guru.
Méditez sur Sat Naam pour purifier votre conscience, ouvrez les portes du domaine subtil, et rendez possible le fait de percevoir la révélation des trésors qui vous entourent; ainsi vous vous exclamerez  ‘Wahe Guru’!

Shiv Charan Singh

Traduit par Siri Kar Singh